Un peu d'histoire — Saint Jean Hulst - Versailles - Établissement privé catholique d’enseignement sous contrat avec l’État

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Saint Jean Hulst - Versailles - Établissement privé catholique d’enseignement sous contrat avec l’État

Établissement privé catholique d’enseignement sous contrat avec l’État

Un peu d'histoire

Le 28 septembre 1871, Mgr Mabile, évêque de Versailles, autorisait « les pères Eudistes établis à Versailles à s'occuper de l’œuvre des militaires ». Assez vite, ils se consacrèrent à la formation et à l'éducation des jeunes.

Fondée en 1878, l'école Saint Jean se trouvait à l'origine au 2 bis rue des Bourdonnais à Versailles. C'est en 1881 que fut entreprise la construction du collège actuel, en pleine campagne, rue de Béthune (actuelle rue du Maréchal de Lattre de Tassigny).

En pleine période de crise entre l’Église et l’État, les premières années de Saint Jean ont été mouvementées. En1903, lors du départ des prêtres en exil, consécutivement aux lois sur les congrégations, le Père Loisel, directeur de Saint Jean, n'hésite pas à confier à des laïcs l’œuvre dont il a la charge. Maurice Dumont, dont le nom est rappelé sur une plaque commémorative dans le hall de l'odéon, a racheté de ses propres deniers l'ensemble des immeubles du collège, qui avait été confisqué, et le revend vingt ans plus tard à ses légitimes propriétaires, à des conditions telles qu'il s'agissait presque d'une donation.

L'école Saint-Jean devient l'école de Béthune en 1907 puis l'école Saint-Jean-de-Béthune en 1911. Dans les années 1960, l'internat est abandonné.

Saint-Jean-de-Béthune comprend 45 élèves en 1878, 130 en 1881, 375 en 1915, 850 en 1938, 900 élèves en 1945, 1 400 en 1966 et 1 800 en 1993. On compte aujourd'hui plus de 3000 élèves à Saint Jean Hulst.

De génération en génération, Saint Jean de Béthune se développe, acquiert sa propre personnalité et prend une place bien précise dans le paysage versaillais. Cette « personnalité » - composée d'un mélange assez homogène de bonne éducation civique, morale et religieuse, d'études sérieuses et poussées et d'une rigueur de tous les instants, le tout faisant référence à l’Évangile, est aujourd'hui l'héritage de Saint Jean.

L'établissement est issu de la fusion du lycée Saint-Jean-de-Béthune, école de garçons fondée par les pères Eudistes, avec l'école d'Hulst, établissement diocésain de jeunes filles. La fusion s'est faite progressivement dans les années 1990 : lycée, collège puis école.

Les classes sont réparties rue Rémilly (écoles maternelles et primaires) et 26 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (collège et lycée).

La mixité est apparue progressivement à Saint Jean. Les jeunes filles sont arrivées à l'école primaire et au lycée à partir de 1992, puis au collège à compter de la rentrée 1994.

Les Eudistes, qui fondèrent le lycée, constituaient à l'origine la quasi-totalité du corps enseignant ; ils n'y sont présents au XXIe siècle qu'en qualité d'aumôniers. La congrégation des Eudistes continue toutefois d'exercer la tutelle sur l'établissement, conjointement avec l'évêché de Versailles.